Trackdéchets, la plateforme permettant la dématérialisation des bordereaux de suivi des déchets d'activités de soins à risques infectieux produits à l’officine (BSDASRI), devait entrer en service au 1er juillet. Elle ne sera finalement opérationnelle que dans six mois, comme l’informe la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
Les pharmaciens bénéficient d’un délai de six mois pour s’inscrire sur la plateforme Trackdéchets. Le temps pour ce dispositif destiné à recueillir les BSDASRI (bordereaux de suivi des déchets d’activités de soins à risques infectieux) de se mettre en place. La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) indique avoir été informée par le ministère de la Transition Écologique et Solidaire que Trackdéchets n’avait pu être mis en service au 1er juillet comme prévu.
Il faudra donc attendre le 1er janvier 2023 pour y déposer les BSDASRI sous format électronique. L’objectif de ce process est de renforcer la traçabilité des déchets dangereux et ce, de manière dématérialisée. Il ne concerne cependant que les déchets produits par l’officine. Les déchets générés par les patients en autotraitement restent, quant à eux, gérés par l’éco-organisme DASTRI qui assure la totalité de la chaîne : approvisionnement des emballages, transport, traitement et modalités de suivi.
La FSPF précise qu’à titre exceptionnel, DASTRI collectera sans frais les Dasri générés par la vaccination et le dépistage en officine jusqu’au 31 août 2022. De manière générale, il revient cependant aux pharmaciens d’organiser leur propre circuit de collecte de Dasri en concluant une convention écrite avec la société en charge de l’élimination des Dasri.
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine