Vigilance sur la rémunération

Peu inquiet sur la partie métier des négociations conventionnelles, étant donné les ambitions affichées par le ministre de la Santé et le directeur de l’assurance-maladie, Philippe Besset sera vigilant sur la partie concernant l’économie de l’officine. Rappelant que la convention pharmaceutique est « un contrat avec l’assurance-maladie qui définit les actes et missions des pharmaciens en direction de la population, dans le champ couvert par la CNAM, et en fixe le périmètre financier », le président de la FSPF défend la nécessité de « revaloriser le périmètre de nos actes car l’activité de la pharmacie est désormais tournée vers les services, ce qui nécessite du personnel, dont nous voulons préserver le pouvoir d’achat face à l’inflation ». Or la branche compte 26 000 titulaires et 120 000 salariés mais il lui manque 8 000 à 10 000 recrutements, nécessaires pour mettre en place ces services. C’est aussi la raison pour laquelle il plaide pour la prise en compte de l’impact annuel des PLFSS sur le réseau dans les négociations avec l’assurance-maladie. Et prévient qu’il n’est plus possible de diminuer le nombre de pharmacies. Un point sur lequel Thomas Fatôme a tenu à rassurer : « Il n’y a pas de plan caché de réduction de la voilure officinale car nous avons beaucoup de choses à faire ensemble et nous souhaitons continuer à faire bénéficier aux assurés du réseau territorial des pharmacies tel qu’il est aujourd’hui. »