La maison Le Pen, c'est le palais des Borgia : c'est l'endroit où les conseillers de la princesse complotent contre elle, qui en prenant la poudre d'escampette, qui en cachant un poignard sous sa chemise, qui en retirant sa passion pour la cheffe, la dépose aux pieds de l'homme de la « Reconquista ». Il est vrai qu'elle a commencé en tuant son père. Bruno Megretti, viré par Gianmaria il y a vingt ans, refait surface pour menacer sa fille ; Gilberto Collardo, dit le Panettone, est malade de la zemmourita, un virus plus entêté que le coronavirus. Les Borgia se fâchent et lancent un ultimatum : Lucrèce exige de ses « amis » qu'ils aient au moins la loyauté de se déclarer, sinon de réaffirmer leur vassalité, ici et maintenant. Bref, tout le monde est officiellement borgiste à Florence, mais l'épidémie congestionne les esprits et, à défaut de raffermir les cœurs, mine le pouvoir. La conspiration en précède une autre, et, à l'heure où tout semblait favoriser Lucrèce, la fait basculer dans le doute lorsque la trahison se produit. Roberto Menardo, ami de tous les Borgia, en devient muet. Là, à l'heure où le triomphe était enfin à sa portée, Lucrèce est attaquée par sa propre nièce, plus jeune, plus belle et plus sournoise, qui reconnaît qu'en cédant au chant des sirènes elle crée un problème dans la grande famiglia.
Humeur
Florence-sur-Seine
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Publié le 04/02/2022
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien