La semaine dernière, Emmanuel Macron a participé en banlieue à un match de football organisé pour aider la campagne des pièces jaunes. Il a même marqué un but à la suite d'un penalty. J'en tire quelques leçons. D'abord ne pas s'emballer : nos présidents se sont souvent servis du sport pour exalter leur image fraîche et jeune, par exemple Nicolas Sarkozy, grand cycliste et marathonien devant l'Éternel. Sarko a même obligé François Fillon, qui n'aimait pas ça, à courir avec lui. Quant au foot, Macron n'aurait peut-être pas pu s'enorgueillir d'un but si Hollande s'était trouvé dans l'équipe adverse. Il y a belle lurette que l'ancien président fait du football, avec une passion qui l'honore. M. Macron n'a donc rien inventé : quelques coups de pied dans le ballon valent bien un grand discours aux jeunes, ceux qui ne votent jamais pour lui, mais cette fois, pourraient être tentés de le faire. Il n'est donc pas impossible que notre président participe à d'autres matches. Mais attention : s'il joue mal ou marque contre son camp, on lui en voudra jusqu'en avril prochain. Autrement dit, le football est à double tranchant : il peut aider une candidature, il peut la détruire.
Humeur
Foot électoral
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Publié le 22/10/2021
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien