Depuis un arrêté publié en avril 2012, une liste positive restreint le nombre des principes actifs vétérinaires bénéficiant d’exonération et qui peuvent donc être délivrées sans ordonnance. Cette liste devait être révisée tous les trois ans. Ce qui n’est pas le cas, déplorent les organisations syndicales professionnelles. Parmi les grands absents de cette liste, les pilules pour chiennes et chattes et certains antiparasitaires destinés aux chevaux (d’agrément). Pourtant, les contraceptifs des carnivores domestiques sont aujourd’hui très largement délivrés, tant au cabinet vétérinaire qu’à l’officine, sans prescription médicale (800 000 boîtes par an). « Les contraintes de prescription/délivrance se révèlent inadaptées et irréalistes lorsqu’elles s’appliquent à des molécules peu toxiques et qu’elles s’adressent à des propriétaires dont les comportements d’automédication sont difficiles à ignorer », estime Philippe Gaertner, président de la FSPF. « Il est incompréhensible que ce qui est légal pour l’humain nous soit refusé pour l’animal », souligne de son côté Albin Dumas dans « Pharmacie rurale », le journal de l’APR. Dans un souci de cohérence, et pour faciliter l’accès des propriétaires à certains médicaments d’usage courant, le président de l’association demande que « soit mise en place une médication familiale adaptée aux animaux de compagnie et délivrée en pharmacie sans ordonnance ».
Des produits OTC vétérinaires
Publié le 01/06/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3183
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