Certains comportements altèrent les propriétés du nez. S'il permet de respirer, il est aussi une porte d'entrée pour les agents infectieux. Une érosion du mucus ou une destruction des cils favorisent une pénétration d'éléments indésirables. Le tabagisme est une cause de cette dégradation. On peut également citer l'exposition à des produits volatils nocifs, la climatisation ou une hygiène excessive des fosses nasales provoquant leur irritation.
Les gestes habituels pour se protéger du rhume ou d'autres infections se manifestant au niveau des fosses nasales sont à redonner, en particulier en hiver. L'hygiène des mains est essentielle. Enfin, il faut penser à humidifier l'air de la chambre afin d'éviter l'assèchement de la muqueuse nasale.
Faut-il se laver le nez comme on se lave les dents ?
L'intérêt d'un lavage quotidien du nez, sans symptomatologie ou en prévention des pathologies infectieuses, est difficile à confirmer. Des études ont été menées mais leur interprétation doit être prudente. La structure de la muqueuse nasale, comme celle du conduit auriculaire, assure un auto-nettoyage suffisant dans des conditions normales. En revanche, les bénéfices du lavage de nez en cas de rhume ou autres affections de la sphère ORL sont démontrés.
Conseil en cas de saignements
En cas d'épistaxis, il est conseillé d'utiliser un pansement hémostatique. Si le phénomène est régulier, si les saignements sont abondants ou s'il fait suite à un traumatisme sérieux, une consultation médicale est recommandée. Chez les patients sous anticoagulants, il peut révéler un sur dosage. Pour prévenir les épistaxis, il est conseillé de ne pas abîmer les fosses nasales (par grattage ou mouchage excessif), et d'humidifier l'air ambiant ou la muqueuse avec du sérum physiologique.
Les produits du conseil
Les solutions de lavage : elles sont préconisées pour l'hygiène nasale. Ces solutions de sérum physiologique ou d'eau de mer purifiée peuvent être enrichies avec d'autres actifs pour stimuler l'immunité (oligo-éléments), favoriser la respiration, décongestionner (fluidifiant) ou apaiser la muqueuse nasale irritée (aloe vera).
On distingue les solutions hypertoniques et les solutions isotoniques. Les solutions hypertoniques, plus salées, induisent une décongestion de la muqueuse par phénomène osmotique, d'où leur utilisation préconisée en cas de nez bouché ; l'eau diffuse du milieu le moins concentré (la muqueuse nasale) vers le milieu le plus concentré.
Les solutions de lavage sont présentées en pipette, pour un usage chez les nourrissons, ou en spray. Chez le nourrisson, le risque de fausse route est à prendre en compte ; il est recommandé de maintenir la tête du bébé sur le côté, et d'attendre que le bébé ait dégluti avant de laver l'autre narine. Un mouche-bébé peut être proposé, ou une présentation en gouttes (Rhinicur).
Les sprays nasaux : ils sont à visée antiseptique (bromure de benzododécinium ou de benzalkonium), humectante (tensio-actifs) et lubrifiante (polysorbate 80). Certains sprays sont formulés à partir d'agents anti-infectieux ou modificateurs de terrain, comme l'argent colloïdal (Rhinargion), le cuivre (Oligorhine), l'association cuivre-or-argent (Pulvol) ou le soufre.
Les sprays d'aromathérapie (Phytaroma, Phytosun, Aromaforce, Puressentiel, Belivair) associent des huiles essentielles aux propriétés complémentaires, pour améliorer le confort respiratoire (eucalyptus), à visée anti-infectieuse (citron, tea-tree) ou décongestionnante. Euvanol Spray associe géranium déterpéné, niaouli, camphre et bromure de benzalkonium.
En cas d'infection, les sprays tels que SurbroncViral ou Vicks spray nasal première défense peuvent être conseillés dès les premiers signes. Ils agissent en limitant la propagation des agents infectieux.
Outre la présentation en spray, il existe d'autres formes comme la fumigation (Myrtine de Lehning aux HE) ou les inhalateurs, à inspirer profondément (Puressentiel, Nozoair).
Les sprays nasaux antiallergiques contiennent généralement un corticoïde (béclométasone). Certains sont formulés à partir d'oligo-élément (manganèse). Bional medical allergie ne contient ni corticoïde ni antihistaminique.
Les médicaments d'action systémique : il s'agit des vasoconstricteurs (pseudo-éphédrine), indiqués en cas de congestion nasale au cours du rhume. Ils sont contre-indiqués chez l'enfant de moins de 15 ans, ni en cas de glaucome, d'hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée ou de maladies cardiovasculaires (antécédent d'AVC par exemple). Leur utilisation est limitée à 5 jours. En cas de rhinite allergique, le conseil peut porter sur des médicaments anti-histaminiques par voie orale (loratadine, cétirizine).
La réponse homéopathique : les souches les plus utilisées sont Allium sepa, en cas d'écoulement clair, ou Nux vomica pour le nez bouché. Les croûtes dans le nez peuvent être traitées avec Kallium bichromicum. Cina est utilisé en cas de démangeaisons.
Les produits contre l'épistaxis : il s'agit de produits hémostatiques, présentés sous forme de mèche et généralement composés d'alginates de calcium. En complément, ces produits peuvent être imprégnés d'une pommade telle que HEC pommade pour application cutanée/nasale.
Les crèmes réparatrices : on peut citer l'huile nasale Gelositin, à l'huile d'orange et de citron, préconisée pour les muqueuses sèches.
Les gestes habituels pour se protéger du rhume ou d'autres infections se manifestant au niveau des fosses nasales sont à redonner, en particulier en hiver. L'hygiène des mains est essentielle. Enfin, il faut penser à humidifier l'air de la chambre afin d'éviter l'assèchement de la muqueuse nasale.
Faut-il se laver le nez comme on se lave les dents ?
L'intérêt d'un lavage quotidien du nez, sans symptomatologie ou en prévention des pathologies infectieuses, est difficile à confirmer. Des études ont été menées mais leur interprétation doit être prudente. La structure de la muqueuse nasale, comme celle du conduit auriculaire, assure un auto-nettoyage suffisant dans des conditions normales. En revanche, les bénéfices du lavage de nez en cas de rhume ou autres affections de la sphère ORL sont démontrés.
Conseil en cas de saignements
En cas d'épistaxis, il est conseillé d'utiliser un pansement hémostatique. Si le phénomène est régulier, si les saignements sont abondants ou s'il fait suite à un traumatisme sérieux, une consultation médicale est recommandée. Chez les patients sous anticoagulants, il peut révéler un sur dosage. Pour prévenir les épistaxis, il est conseillé de ne pas abîmer les fosses nasales (par grattage ou mouchage excessif), et d'humidifier l'air ambiant ou la muqueuse avec du sérum physiologique.
Les produits du conseil
Les solutions de lavage : elles sont préconisées pour l'hygiène nasale. Ces solutions de sérum physiologique ou d'eau de mer purifiée peuvent être enrichies avec d'autres actifs pour stimuler l'immunité (oligo-éléments), favoriser la respiration, décongestionner (fluidifiant) ou apaiser la muqueuse nasale irritée (aloe vera).
On distingue les solutions hypertoniques et les solutions isotoniques. Les solutions hypertoniques, plus salées, induisent une décongestion de la muqueuse par phénomène osmotique, d'où leur utilisation préconisée en cas de nez bouché ; l'eau diffuse du milieu le moins concentré (la muqueuse nasale) vers le milieu le plus concentré.
Les solutions de lavage sont présentées en pipette, pour un usage chez les nourrissons, ou en spray. Chez le nourrisson, le risque de fausse route est à prendre en compte ; il est recommandé de maintenir la tête du bébé sur le côté, et d'attendre que le bébé ait dégluti avant de laver l'autre narine. Un mouche-bébé peut être proposé, ou une présentation en gouttes (Rhinicur).
Les sprays nasaux : ils sont à visée antiseptique (bromure de benzododécinium ou de benzalkonium), humectante (tensio-actifs) et lubrifiante (polysorbate 80). Certains sprays sont formulés à partir d'agents anti-infectieux ou modificateurs de terrain, comme l'argent colloïdal (Rhinargion), le cuivre (Oligorhine), l'association cuivre-or-argent (Pulvol) ou le soufre.
Les sprays d'aromathérapie (Phytaroma, Phytosun, Aromaforce, Puressentiel, Belivair) associent des huiles essentielles aux propriétés complémentaires, pour améliorer le confort respiratoire (eucalyptus), à visée anti-infectieuse (citron, tea-tree) ou décongestionnante. Euvanol Spray associe géranium déterpéné, niaouli, camphre et bromure de benzalkonium.
En cas d'infection, les sprays tels que SurbroncViral ou Vicks spray nasal première défense peuvent être conseillés dès les premiers signes. Ils agissent en limitant la propagation des agents infectieux.
Outre la présentation en spray, il existe d'autres formes comme la fumigation (Myrtine de Lehning aux HE) ou les inhalateurs, à inspirer profondément (Puressentiel, Nozoair).
Les sprays nasaux antiallergiques contiennent généralement un corticoïde (béclométasone). Certains sont formulés à partir d'oligo-élément (manganèse). Bional medical allergie ne contient ni corticoïde ni antihistaminique.
Les médicaments d'action systémique : il s'agit des vasoconstricteurs (pseudo-éphédrine), indiqués en cas de congestion nasale au cours du rhume. Ils sont contre-indiqués chez l'enfant de moins de 15 ans, ni en cas de glaucome, d'hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée ou de maladies cardiovasculaires (antécédent d'AVC par exemple). Leur utilisation est limitée à 5 jours. En cas de rhinite allergique, le conseil peut porter sur des médicaments anti-histaminiques par voie orale (loratadine, cétirizine).
La réponse homéopathique : les souches les plus utilisées sont Allium sepa, en cas d'écoulement clair, ou Nux vomica pour le nez bouché. Les croûtes dans le nez peuvent être traitées avec Kallium bichromicum. Cina est utilisé en cas de démangeaisons.
Les produits contre l'épistaxis : il s'agit de produits hémostatiques, présentés sous forme de mèche et généralement composés d'alginates de calcium. En complément, ces produits peuvent être imprégnés d'une pommade telle que HEC pommade pour application cutanée/nasale.
Les crèmes réparatrices : on peut citer l'huile nasale Gelositin, à l'huile d'orange et de citron, préconisée pour les muqueuses sèches.
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