Au cours du dernier trimestre 2017, 89,8 % des patients ont pris du Lévothyrox nouvelle formule, loin devant L-Thyroxin Henning (11,2 %), Euthyrox (5,5 %), les gouttes buvables de L thyroxine Serb (1,8 %), le Thyrofix (0,4 %), selon les dernières données de l’assurance-maladie (données SNIIRAM, octobre-décembre 2017), qui viennent d’être dévoilées par la Direction générale de la santé (avec un total supérieur à 100 % sachant qu'un même patient peut avoir reçu des dispensations de plusieurs spécialités au cours de la période étudiée). Mais l’association de patients « Vivre sans thyroïde » dénonce que, sur les cinq alternatives mises sur le marché, seulement deux sont réellement utilisées en pratique : Lévothyrox NF et Levothyroxin Henning. Les autres présentent des inconvénients majeurs. Euthyrox va disparaître en fin d'année, la spécialité Serb en gouttes doit être conservée au réfrigérateur, le Thyrofix se décline en très peu de dosages et les comprimés sont non sécables, et la dernière option, Tcaps, n’est pas encore remboursée. « La diversification annoncée n’est donc pas au rendez-vous », regrette Beate Bartès, présidente de l’association.
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