Selon une première évaluation de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le valproate (Dépakine et dérivés) serait responsable de malformations congénitales graves chez 2 150 à 4 100 enfants depuis le début de sa commercialisation. De 1967 à 2016, entre 64 100 et 100 000 grossesses auraient été exposées au valproate et auraient engendré entre 41 200 et 75 300 naissances vivantes. Le Dr Mahmoud Zureik, directeur scientifique de l'Agence précise que l'utilisation de cette molécule a chuté, ces deux dernières années, de 30 % chez les femmes en âge de procréer. L'étude met en évidence un risque quatre fois plus élevé dans le cas de femmes traitées pour épilepsie, alors qu'il est multiplié par deux chez celles traitées pour troubles bipolaires. Les résultats de l'étude sur les troubles neurodéveloppementaux sous valproate, dont l'incidence est bien plus élevée, sont attendus au second semestre.
Dépakine
2 150 à 4 100 cas de malformations majeures
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Publié le 24/04/2017
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3345
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