LES SYNDICATS d’officinaux et le ministère de la Santé sont tombés d’accord sur le principe d’une délivrance des vaccins contre la grippe A(H1N1) en officine. L’ensemble des pharmacies pourront donc, à compter du 1er février 2010, dispenser les vaccins soit aux médecins sous forme de kit d’amorce (20 doses de Focetria et 2 flacons multidoses de Panenza), soit directement aux patients munis d’une prescription médicale (Focetria en monodose). Cependant, un délai supplémentaire de quelques jours devrait être nécessaire pour disposer des présentations en unidose.
En contrepartie, les officinaux factureront à l’assurance-maladie les kits 14 euros HT (16,74 euros TTC) et les vaccins aux patients 2,60 euros HT (3,11 euros TTC).
Il n’y aura pas d’approvisionnement systématique des officines et la fourniture se fera par l’intermédiaire du grossiste-répartiteur principal après demande des médecins, afin d’éviter le surstockage, indique l’UNPF.
À noter que le pharmacien est également habilité à éditer un bon de vaccination aux patients qui l’auraient perdu via le site de l’assurance-maladie, ameli.fr.
Une nouvelle réunion avec les médecins et les représentants du ministère est prévue demain afin de finaliser complètement le dispositif.
Une indemnisation pour la délivrance des masques antiprojection survenue avant la parution de l’arrêté prévoyant une rémunération de 1 euro HT a été envisagée. Le montant pourrait s’élever entre 20 et 40 euros par officine, selon les syndicats. La FSPF propose à ses présidents départementaux que les officinaux ne perçoivent pas leurs dus, mais les mutualisent afin de les envoyer aux sinistrés d’Haïti.
De son côté, l’USPO a demandé au ministère que l’on règle le problème du surstock de Tamiflu dans les pharmacies.
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Françoise Amouroux
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