Les services de police de la province d'Alger (Algérie) viennent d'arrêter une bande de malfaiteurs soupçonnés d'avoir commercialisé un « prétendu médicament radical » contre le diabète.
L'enquête qui a mené à cette arrestation avait débuté il y a 15 jours. Les investigations ont permis d'établir que les prévenus avaient profité d'un reportage sur un médecin algérien découvreur d'un nouveau traitement antidiabétique, diffusé par une chaîne de télévision privée, pour commercialiser un produit fabriqué par le suspect principal et le faire passer pour ce médicament.
Au cours des perquisitions, 620 flacons du faux médicament et 169 documents portant des résultats d'analyses de glycémie individuelles ont été saisis.
Le prétendu médicament était cédé contre 3 000 dinars algériens (environ 25 euros) l'unité. Les malfrats faisaient croire à leurs victimes, âgées entre 6 et 80 ans, que le médicament était fabriqué par un médecin de la province de Constantine. Ils exigeaient du malade des tests de glycémie pour lui fournir la dose correspondant à son état. Les prévenus seront traduits devant les juridictions compétentes pour répondre des chefs d'accusation d'association de malfaiteurs, escroquerie et infractions aux lois et dispositions relatives aux pratiques commerciales et à la protection du consommateur.
Le « médicament miracle », contenu dans des flacons dépourvus d'étiquette, est en cours d'analyses au sein du laboratoire de la police scientifique de Ben Aknoun.
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