C’EST un fait. Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres aux placebos. L’effet placebo, connu pour placer le patient dans un état neuronal positif qui favorise sa guérison, peut ainsi varier d’une absence totale de réponse chez les uns à une amélioration notable chez d’autres. Prévoir cette prédisposition, c’est ce qu’a tenté de faire Kathryn Hall, de l’École de médecine de Harvard. Avec succès. Sa méta-analyse, récemment publiée dans le journal « Trends in Molecular Medicine », montre en effet qu’il existerait 11 gènes favorisant l’activation des mécanismes cérébraux propres à l’effet placebo. Un nouveau concept, celui de « placebome », résumerait ainsi la jonction scientifique et lexicale entre placebo et génome. Dès lors, le typage génétique sera-t-il obligatoire lors du recrutement des malades dans les essais thérapeutiques ? Peut-être. Encore faudra-t-il veiller à ne pas sélectionner que les cobayes « placebome négatif » pour tester les médicaments…
Des sujets plus sensibles que d’autres
Avez-vous le gène du placebo ?
Publié le 23/04/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3173
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