Les sprays nasaux à base de corticostéroïdes seront déremboursés et en vente libre dès samedi dans les pharmacies belges. Et à partir du 1er mai, le ticket modérateur des antibiotiques augmentera. Dans les deux cas, il s’agit de lutter contre la surconsommation.
Pour éviter la dépendance aux sprays vasoconstricteurs, Maggie De Block, médecin généraliste et ministre de la Santé belge, a décidé de dérembourser les sprays nasaux à base de corticostéroïdes et de les autoriser en vente libre à partir du 1er avril. Ils resteront toutefois pris en charge pour les patients chroniques.
Cette mesure est également destinée à réduire la consommation de médicaments, tout comme la restriction sur les grands conditionnements des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Le ministère estime que les emballages de 84, 98 et 100 comprimés, excédant deux mois de traitement, ne sont pas nécessaires et qu’ils doivent par conséquent être déremboursés (hormis pour le Lansoprazole et dans la maladie de Zollinger-Ellison).
Toujours afin de lutter contre la surconsommation, le reste à charge pour les antibiotiques augmentera à partir du 1er mai. « Le but de cette mesure est de faire en sorte que les médecins prescrivent moins d’antibiotiques, mais aussi que les patients en demandent moins rapidement », expose la ministre. Elle ajoute que ces mesures seront relayées par une campagne d’information à laquelle participeront les associations de pharmaciens.
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