Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’alarme de l’avancée de l’épidémie de choléra au Yémen. La guerre civile qui ravage le pays depuis 2014 et qui a entraîné la destruction des infrastructures sanitaires du pays, pourrait avoir pour conséquence une explosion du nombre de cas.
Un Yéménite sur 45 sera-t-il infecté par le choléra d’ici décembre ? C’est en tout cas un scénario plausible pour le Comité international de la Croix-Rouge selon qui le seuil 600 000 cas pourrait être atteint en 2017 dans ce pays du sud-est de la péninsule arabique. La principale cause de la propagation du virus est à chercher dans la guerre civile qui déchire le pays depuis 2014. Ainsi le CICR avance que la situation sanitaire du Yémen est « la conséquence directe du conflit qui a dévasté les infrastructures civiles et mis à genoux le système de santé ».
Ce conflit a, en effet, entraîné de nombreux bombardements qui ont parfois visé les structures sanitaires du pays tandis que les combats ont entraîné le pays au bord de la famine. « Le nombre de personnes ayant besoin d'une aide humanitaire a augmenté de 2 millions pour s'élever maintenant à 20,7 millions » - dans un pays qui compte 27 millions d’habitants - a ainsi précisé le Bureau de Coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Yémen.
Une situation catastrophique à laquelle est donc venue s'ajouter depuis avril une épidémie de choléra. Alors que les combats ont fait plus de 8 000 morts et 44 500 blessés depuis mars 2015, l’épidémie est quant à elle responsable de 370 000 cas et de 1 828 décès. Un bilan qui pourrait donc s’alourdir selon les ONG présentes sur place.
Avec AFP
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