La classe pharmacologique
Caprelsa renferme du vandétanib, un inhibiteur de protéine kinase du VEGRF2, de l’EGFR et du proto-oncogène RET.
Les principales caractéristiques du produit
Ce médicament est indiqué dans le traitement du cancer médullaire de la thyroïde agressif et symptomatique chez les patients ayant une maladie localement avancée non opérable ou métastatique.
Caprelsa est présenté sous forme de comprimés dosés à 100 ou 300 mg. La posologie recommandée est de 300 mg, une fois par jour, indifféremment pendant ou en dehors des repas, mais de préférence toujours à la même heure. Pour les patients ayant des difficultés à avaler, les comprimés peuvent être dispersés dans un demi-verre d’eau non gazeuse, ce qui demande environ 10 minutes, et la suspension doit être immédiatement absorbée.
Le traitement peut être poursuivi tant que le patient en retire un bénéfice.
Caprelsa est contre-indiqué en cas de syndrome du QTc long congénital, d’un intervalle QTc supérieur à 480 msecondes et d’utilisation concomitante de médicaments connus pour allonger l’intervalle QTc et/ou d’induire des torsades de pointe (ex : cisapride, mizolastine, certains antiarythmiques…).
Par prudence, il est déconseillé d’utiliser ce médicament chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance hépatique.
Un ECG ainsi que plusieurs types de déterminations (kaliémie, calcémie, magnésémie, taux de thyréostimuline) doivent être réalisés au début du traitement, puis 1, 3, 6 et 12 semaines après et ensuite tous les 3 mois.
En cas d’allongement de l’intervalle QTc au cours du traitement, l’administration du médicament doit être temporairement arrêtée. Lors de la reprise, la posologie pourra être réduite à 200 mg, voire à 100 mg par jour ; cela sous une surveillance appropriée.
Ce médicament étant un inducteur modéré du cytochrome CPY3A4, il existe un risque de diminution des effets de certains médicaments : estroprogestatifs, immunosuppresseurs…).
Attention en cas de prise concomitante de dabigatran, digoxine ou metformine, ainsi qu’avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4 (kétoconazole, ritonavir, clarithromycine). Enfin, l’association à des inhibiteurs de la pompe à protons ou à des inducteurs puissants du cytochrome CYP3A4 (rifampicine, carbamazépine, millepertuis…) n’est pas recommandée.
Le produit dans sa classe thérapeutique
Il n’existe pas d’alternative.
Le confort du patient
Les effets indésirables sont essentiellement représentés par un allongement de l’intervalle QTc, une diarrhée, des rashs cutanés, des nausées, des céphalées et une hypertension artérielle.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques