Cellcept (mycophénolate mofétil), médicament immunosuppresseur utilisé lors des greffes, ne doit pas être utilisé lors de la grossesse, sauf s’il n’existe aucune alternative thérapeutique appropriée pour prévenir les rejets. En effet, ce médicament provoque des fausses couches dans la moitié des cas de grossesse, et environ un quart des enfants qui naissent ont des malformations (de l’oreille, du visage, pathologies cardiaques, atrésie œsophagienne, spina bifida, anomalies rénales). Si cette fœtotoxicité est déjà connue, l’Agence européenne du médicament (EMA) enfonce le clou et renforce les avertissements concernant ce risque. Ainsi, il est désormais recommandé que les femmes utilisant Cellcept aient recours à deux méthodes de contraception efficace durant le traitement et 6 semaines après son arrêt (au lieu d’une méthode auparavant). Les hommes utilisant Cellcept sont incités à utiliser des préservatifs et leur partenaire une contraception très efficace sur cette même période. Un test de grossesse sera réalisé 8 à 10 jours avant la mise en place du traitement et un autre juste après le début du traitement. Les patients ne doivent pas donner leur sang ni, pour les hommes, leur sperme, durant le traitement et 6 semaines après son arrêt. De plus, les médecins expliqueront clairement ce risque de fœtotoxicité aux patients et à leur partenaire et disposeront pour cela de matériel éducatif adapté.
Cellcept et grossesse : message d’alerte renforcé
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Publié le 26/10/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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