87 cas d'intoxication alimentaire par des champignons ont été répertoriés au cours des trois dernières semaines. Une tendance à la hausse prise au sérieux par la Direction générale de la santé et l’ANSES.
Selon un communiqué de la Direction générale de la santé (DGS) et de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), les centres antipoison et de toxicovigilance ont enregistré, depuis le début du mois, une hausse du nombre de cas d’intoxication liés à la consommation de champignons, soit 87 cas dont trois graves.
Les conditions météorologiques particulièrement favorables à la pousse des champignons expliquent cette recrudescence de ce type d’intoxication qui peut être grave (troubles digestifs sévères, complications rénales, atteintes du foie), voire mortelle. À noter que ces troubles peuvent apparaître dans les douze heures après la consommation, l’état de santé de la personne pouvant alors se détériorer rapidement. Dans ce cas, il faut appeler immédiatement le centre antipoison de la région ou le « 15 » et préciser que la personne a consommé des champignons.
Hormis les recommandations d’usage sur le ramassage et l’identification des champignons, la DGS rappelle un réflexe utile : une photographie de la récolte avant la cuisson des champignons fournira, en cas d'intoxication, les éléments nécessaires au pharmacien ou au médecin du centre antipoison pour décider du traitement adéquat.
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