Dans le cadre de l’interrogatoire « classique » concernant les circonstances de survenue des troubles, le médecin recherche un rapport contaminant dans les jours précédents, des antécédents d’IST (infections sexuellement transmissibles)…
L’examen clinique recherche un aspect inflammatoire du méat, un écoulement urétral par expression douce sur l’urètre, d’autres localisations d’IST (balanite, épididymite, prostatite, anite, plante des pieds, paume des mains), une lésion associée (condylomes de la verge ou de la marge anale).
La bandelette urinaire (nitrite, protéines, hématies, leucocytes) est très utile, car les faux négatifs ne représentent que moins de 10 %.
Les examens complémentaires comprennent l’analyse bactériologique d’un prélèvement urétral et l’ECBU (examen cytobactériologique des urines) du premier jet.
Dans une première cystite simple, un ECBU (permet de détecter et de quantifier la présence de leucocytes et de bactéries dans les urines ainsi que de réaliser un antibiogramme) n’est pas recommandé en première intention.
L’existence d’un délai de 24 heures pour avoir les résultats oblige généralement à commencer un traitement avant de disposer de ces derniers.
D’autres examens complémentaires peuvent être mis en œuvre en fonction du contexte, comme une hémoculture, un bilan biologique (NFS, créatininémie, CRP…), une échographie rénale et/ou vésicale, un scanner rénal…
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques