Contrôle glycémique : indispensable

Publié le 21/11/2016
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Un bon équilibre glycémique retarde la survenue des complications du diabète comme l’ont montré des études désormais anciennes :

- L’étude DCCT (Diabetes Control and Complications Trial) dans le diabète de type 1, avec une réduction de l’incidence des rétinopathies de 76 %, de l’albuminurie de 56 % et des neuropathies de 60 %.

- L’étude UKPDS (United Kingdom Prospective Diabete Study) dans le diabète de type 2 qui a montré qu’un contrôle glycémique associé au contrôle tensionnel diminue le risque des complications angiopathiques et cardiaques, sans altération de la qualité de vie.

Ces observations justifient, entre autres, une surveillance étroite du taux d’hémoglobine glyquée HbA1c (< 6,5%).

Mais, au-delà, le diabète s’inscrit dans une perspective systémique et évolutive : les moyens thérapeutiques mis en œuvre à une étape donnée de la maladie ne sont pas adaptés à un autre moment. Il importe de proposer un choix stratégique raisonné, dépassant l’administration de médicaments normoglycémiants, et ce d’autant plus que le profil du diabétique a évolué en quelques décennies : l’obésité s’installe plus précocement et le diabète de type 2 concerne des sujets jeunes, dont l’espérance de vie est prolongée, d’où le développement de complications cliniques nombreuses, proportionnelles à la durée de l’exposition à la maladie, qu’il importe de prévenir puis de traiter.

Source : lequotidiendupharmacien.fr