La composition du vaccin contre la grippe, qui sera administré l'hiver prochain dans l'hémisphère nord, n'a pu être que partiellement déterminée le 21 février. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) se donne un mois de plus pour la finaliser.
Deux fois par an, en février pour l'hémisphère nord et en septembre pour l'hémisphère sud, l'OMS parie sur les virus qui circuleront l'hiver suivant, pour déterminer, avec plusieurs mois d'avance, la composition du vaccin. Mais le 21 février, l’OMS qui s’était réuni pour cette occasion, n’a pu déterminer que partiellement la composition du futur vaccin.
Ce dernier renfermera un virus de type A (H1N1) prélevé en 2018 à Brisbane (Australie), un virus de type B prélevé en 2017 au Colorado (États-Unis) et un autre virus de type B prélevé en 2013 à Phuket (Thaïlande). Ces deux dernières souches étaient déjà présentes dans le vaccin pour la saison en cours.
En revanche, l'OMS n'a pas réussi à trancher sur le virus A (H3N2) à intégrer au vaccin, car la proportion des différents virus de ce type en circulation a récemment évolué. L’OMS se donne un mois de plus pour y parvenir, soit jusqu'au 21 mars.
Ce choix est important, car il détermine le niveau d’efficacité du futur vaccin, selon son adéquation avec les virus circulants lors de la période épidémique. Par exemple, cet hiver, on observe principalement la circulation de virus A (H1N1) (61 %) et de virus A (H3N2) (34 %) en médecine de ville. Chez les personnes à risque, le vaccin est efficace à 65 % contre le virus A (H1N1) et à 21 % le virus A (H3N2).
Avec l'AFP.
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