Déchets de soins : DASTRI en avance sur ses objectifs

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Publié le 05/05/2015

L’éco-organisme DASTRI capte désormais 57 % du gisement des déchets de soin autoproduits, alors même que son objectif pour l’année 2015 est de 50 % et en 2016, de 60 %. Chargé d’approvisionner les patients en autotraitement de boîtes à aiguilles, de collecter et éliminer les déchets d’activité de soins à risques infectieux (DASRI) piquants, coupants et tranchants (PCT), DASTRI annonce que la filière est aujourd’hui totalement opérationnelle : 100 % du territoire est couvert, Outre-mer inclus, par 14 000 points de collectes et 100 % des pharmacies sont approvisionnées en boîtes à aiguilles. Malgré un retard au démarrage, l’éco-organisme se félicite de ce taux de captation après deux ans et demi de fonctionnement et travaille actuellement à l’améliorer. Car si les résultats nationaux sont supérieurs aux attentes, de fortes disparités régionales subsistent. Ainsi, la Corse et l’Ile-de-France font figure de mauvaises élèves avec des taux de captation respectifs de 10 % et 19 %. Diverses actions de communication vont voir le jour. « Le premier temps fort commence aujourd’hui avec la publication des résultats d’un sondage IFOP sur le rôle des médecins dans la filière et une présence sur les sites Doctissimo et Aufeminin. Le second temps fort aura lieu à l’automne autour de la journée mondiale du diabète car nous sommes partenaires de l’Association française des diabétiques. Plus de 80 % du gisement des DASRI est issu de ces patients en autotraitement », indique Laurence Bouret, déléguée générale de DASTRI. À cela s’ajoute une enquête sur les pharmaciens et les patients en autotraitement à paraître en septembre et une campagne de communication dans le métro, le bus et à la radio en novembre. Enfin, la communication se fera aussi localement, selon les régions et leurs particularités. « L’objectif est d’informer le patient pour qu’il connaisse le dispositif et ses modalités de fonctionnement », ajoute Laurence Bouret.