«J’abandonne sur une chaise le journal du matin / Les nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent / J’attends qu’elle se réveille et qu’elle se lève enfin. » Stephan Eicher voyait juste ; non seulement ces paroles furent un tube dans les années quatre-vingt-dix mais, trente ans plus tard, l’université leur donne raison.
Les mauvaises nouvelles négatives atteignent le moral des femmes, de façon très persistante : autant ne pas leur glisser le journal sous le nez et les laisser déjeuner en paix.
Selon une étude réalisée par une équipe de chercheurs de Montréal, les mauvaises nouvelles de la presse quotidienne augmentent la réactivité au stress chez les femmes qui ont une capacité plus grande à retenir les drames familiaux, meurtres et autres histoires négatives les rendant plus irritables dans la journée.
Trente hommes et trente femmes ont ainsi été invités à lire l’actualité des journaux montréalais, répartie pour moitié en bonnes et mauvaises nouvelles, et exposés à un stress après l’exercice de lecture. Le lendemain matin, chacun des participants était soumis à un exercice de mémorisation et devait relater le contenu de la lecture de la veille. « Les résultats sont fascinants, explique Marie-France Marin, auteure principale de l’étude. Lire une nouvelle négative rend les femmes plus réactives et affecte leurs capacités physiologiques à répondre à une situation stressante plus tard dans la journée. Les femmes ont tendance à plus se souvenir du contenu des nouvelles négatives que les hommes. »
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