À la suite des révélations sur les risques de malformations encourus par les fœtus lors de l’utilisation d’antiépileptiques à base de valproate (Dépakine et génériques) pendant la grossesse, Marisol Touraine a demandé à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) d’ouvrir une enquête. L’IGAS aura pour mission de remettre en septembre un rapport analysant les conditions qui ont entouré l’utilisation du valproate, et notamment la transmission des informations aux médecins prescripteurs. « À partir de là nous verrons comment renforcer les mécanismes d’information ou réfléchir aux recommandations de prescription de ce médicament », a précisé la ministre de la Santé.
En mai dernier, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait renforcé les conditions de prescription et de dispensation des médicaments à base de valproate (Dépakine, Dépakote, Dépamide et leurs génériques) et recommandé de ne pas prescrire ces spécialités aux adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes, « sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives médicamenteuses ».
Le ministère a parallèlement missionné l’assurance-maladie et l’ANSM afin que soient recensés les cas d’enfants ayant été exposés in utero à la Dépakine.
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