La consommation d’anxiolytiques et d’analgésiques entraînerait une incapacité à contrôler ses pulsions allant jusqu’au crime. C’est ce que révèle une étude suédo-finlandaise, à paraître dans la revue « World Psychiatry » du mois de juin, qui affirme que le risque de commettre un homicide augmenterait de 45 % sous anxiolytique et de 31 % sous antidépresseur. Les chercheurs notent que l’usage d’analgésiques opioïdes accroît le risque de 92 %, tandis que la consommation d’analgésiques anti-inflammatoires le fait grimper de 206 %. Pour collecter ces données, les auteurs ont utilisé les données de 959 hommes et femmes âgées de 13 à 88 ans, tous reconnus coupables d’homicides en Finlande entre 2003 et 2011. Ils les ont placés dans des groupes d’une dizaine de personnes avec des profils similaires (âge, sexe, ville), mais n’ayant pas commis de crime. Chez les moins de 26 ans, la plus forte augmentation du risque d’homicide est associée à la prise d’analgésiques opioïdes (+223 %) et de benzodiazépines (+95 %).
Des médicaments poussent au crime
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Publié le 03/06/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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