RACLEMENTS, picotements, brûlures…, l’inflammation de la muqueuse pharyngée se caractérise par des douleurs intermittentes locales. Les principaux signes cliniques d’une mauvaise hydratation des muqueuses de la sphère ORL sont une fatigabilité vocale, une dysphonie, une toux asthmatique, une brûlure rétrosternale, une hyperkinésie voire un spasme laryngé. « Le mucus lubrifiant du conduit vocal a un rôle antiseptique, décongestionnant, anti-oedème et il facilite le drainage de l’arbre respiratoire, rappelle le Dr Jean Abitbol, ORL et phoniatre à Paris. La lubrification étant altérée, on constate une perte notable des défenses immunitaires supérieures avec déséquilibre de la flore bucco-pharyngée, et une altération de la déglutition avec aérophagie réactionnelle et reflux gastrique. Une respiration nasale entravée (en cas de rhinite par exemple) peut être une cause d’inflammation du pharynx, la première fonction du nez étant la lubrification. » Les autres agents responsables sont la pollution (tabac) mais aussi l’alcool, surtout le vin blanc et le champagne, le froid, l’air sec, les allergies, ou encore une sollicitation excessive de la voix. Le dessèchement de la gorge empêche les cordes vocales de vibrer correctement, les sons émis sont modifiés, voire très atténués, à l’extrême on se retrouve avec une extinction de voix. « Les traitements sont multiples et associés, il faut traiter le contexte et l’individu tout entier, la voix est un outil de communication et un élément fondamental de notre personnalité, elle évolue, elle vieillit et il doit y avoir une harmonie entre la voix et le visage », remarque le spécialiste.
Un film protecteur humide.
Déjà présent dans l’hydratation de la muqueuse nasale avec Gelositin, le Laboratoire Pohl Boskamp propose les pastilles Gelovox à l’acide hyaluronique pour garder la muqueuse pharyngée humide. L’hydrogel à base de hyaluronate de sodium la protège contre les irritations de manière naturelle, sans effet anesthésique ni antiseptique. Le flux salivaire est stimulé par un léger effet effervescent et une composition spéciale en sels minéraux, permettant d’obtenir une hydratation optimale de la sphère buccale et pharyngée. Lors de la succion, les pastilles déposent sur les zones irritées un complexe visqueux qui forme un film protecteur régulièrement réparti dans la bouche et dans la gorge, recouvrant 70 à 90 % de la langue, du palais et des amygdales. L’hydrogel a une action prolongée et peut adhérer aux muqueuses pendant un minimum de 30 à 60 minutes. La lubrification obtenue diminue les symptômes « mal de gorge » et « irritations de la gorge » de façon significative, elle permet une meilleure déglutition, un meilleur confort vocal sans déséquilibrer la flore bucco-pharyngée. La tolérance est excellente et les pastilles sont conseillées chez l’enfant à partir de l’âge de six ans et chez la femme enceinte.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques