SURPRISE pour des chercheurs américains de Los Angeles lorsqu’ils se sont aperçus que les radicaux libres jouent un rôle important dans la neurogenèse, mais peut-être aussi dans certaines pathologies d’origine cérébrale.
L’équipe de Harley Kornblum s’est intéressée aux cellules souches neurales et à leur différenciation. Ils ont mis en évidence que ces progéniteurs maintiennent dans leur environnement un taux élevé de radicaux libres. La présence de ces molécules, généralement considérées comme délétères, favorise l’autorenouvellement et la différenciation cellulaires. Les chercheurs pensaient faire une découverte inverse, celle d’un abaissement de la quantité de radicaux libres.
Lorsqu’ils ont tenté de réduire la densité de radicaux libres dans l’environnement des cellules souches neurales, à la fois sur des échantillons d’origine animale et humaine, ils ont constaté une altération de la croissance des lignées cellulaires. De fait, explique l’équipe, toutes les cellules fabriquent des radicaux libres au cours de leur métabolisme, de façon passive. D’autres en synthétisent de façon active. Mais tout est une question d’équilibre. Et dans ce cas, l’excès se montre délétère.
Le renouvellement et la différenciation des cellules souches nerveuses dépendent de la voie de signalisation PI3/Akt. Or les radicaux libres inactivent une protéine suppresseur de tumeur, PTEN, qui inhibe la voie PI3/Akt, dont l’activation est soupçonnée dans certains syndromes autistiques, la sclérose tubéreuse et des tumeurs malignes.
L’équipe suggère donc que le blocage de la voie PI3/Akt pourrait être utilisé en traitement de certaines tumeurs. Mais sa stimulation pourrait aussi être utilisée en traitement de lésions neuronales.
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