Les patients sous digoxine présentent en moyenne 21 % plus de risques de mortalité que les patients ne prenant pas ce glycoside cardiotonique. La surmortalité s’élève même à 29 % pour les patients souffrant de fibrillation auriculaire, tandis qu’elle n’atteint que 14 % pour les insuffisants cardiaques. Ces résultats, publiés le 4 mai dans le « European Heart Journal », proviennent d’une méta-analyse menée par l’équipe du Pr Hohnloser, de la Goethe Universität de Francfort. Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont épluché dix-neuf études portant au total sur le suivi de 235 047 patients souffrant de fibrillation auriculaire et de 91 379 insuffisants cardiaques, pendant une période de 1 et 4,7 ans et traités à des doses entre 0,126 mg et 0,250 mg. Au final, ils concluent qu’il convient d’apprécier la fenêtre thérapeutique étroite de la digoxine et que la thérapie particulièrement sans contrôle sérologique approprié est associée à un risque accru de mortalité. La digoxine doit être utilisée avec une grande précaution y compris sous monitoring des taux plasmatiques, notamment quand elle est administrée après une fibrillation auriculaire.
Digoxine : pas de prescription sans contrôle
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Publié le 06/05/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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