CERTAINES odeurs sont indissolublement associées à des lieux particuliers. Il en va ainsi de nos chères officines dont la fragrance complexe mêle subtilement l’odeur d’alcool, aux parfums d’herbes sèches et d’éther. Les vieilles bibliothèques ont, elle aussi, un parfum inimitable. C’est justement pour en percer le secret que le chimiste Matija Strlic, de l’University College de Londres, a travaillé. Scientifique appliqué, mais sans doute aussi un peu poète dans l’âme, il décrit l’odeur des vieux livres comme « une combinaison de notes herbacées avec une saveur d’acides et un soupçon de vanille sur une moisissure sous-jacente, cette odeur unique provient à la fois de l’ouvrage et de son contenu ». Plus précisément, le secret de ce parfum si particulier tient selon lui dans la centaine de composés organiques volatils (COV) contenus dans les pages, l’encre et la colle du livre. Ce mystère éventé, combien de temps encore, le benzaldéhyde, la vanilline et l’éthylbenzène de nos vieux bouquins nous ferons résister aux charmes high-tech de la liseuse électronique ?
Chimie analytique
D’où vient le parfum des vieux livres ?
Publié le 09/10/2014
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Arômes littéraires
Crédit photo : AFP
D.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3121
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