LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Quel peut-être le rôle du pharmacien dans le sevrage tabagique ?
DR GÉRARD PEIFFER.- Il doit jouer son rôle de vigie. En officine, le pharmacien, qui est en première ligne, peut dialoguer avec ses clients, les interroger sur leur tabagisme et, si nécessaire, leur conseiller une aide de type substitut nicotinique, s’ils souhaitent arrêter ou réduire leur consommation. Il peut les aider ou, mieux, aller au-devant de leur demande dans de nombreux contextes de dispensation du médicament à des patients à risques : asthmatiques, diabétiques, hypertendus, femmes enceintes, femmes sous pilule. Il posera la question : « Fumez-vous ? » puis « Envisagez-vous d’arrêter de fumer ? » 3 % des fumeurs qui bénéficient de ce conseil minimal stoppent le tabac dans l’année qui suit.
Que peut-il faire en cas de difficultés ?
Pendant le sevrage, le suivi à l’officine s’avère très important. Le pharmacien peut orienter ses patients vers le médecin de famille ou vers une consultation de tabacologie, si le traitement s’avère problématique : état de manque, sous-dosage en nicotine, problèmes de sommeil, apparition d’un syndrome dépressif…
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