Les jeunes générations qui n'ont plus à redouter le fléau mortel du VIH ne sont pas informées de la même façon que les générations précédentes sur la nécessité de protéger leurs rapports sexuels. La communication n’est pas ciblée sur l’ensemble des rapports à risques, et notamment chez les jeunes qui changent de partenaires en toute insouciance. Les mentalités et les réflexes ont changé, il faut adapter le discours pour ce cœur de cible et remédicaliser l'usage du préservatif qui est devenu pour les plus jeunes un gadget sexuel. En effet 70 % sont achetés en grandes surfaces et, paradoxalement, plus il est accessible moins il est utilisé.
Les professionnels de santé (médecins généralistes gynécologues et pharmaciens) ne sont pas assez impliqués dans les campagnes de prévention des IST et ils doivent reprendre la main pour un usage raisonné du préservatif. Ils ont plus que jamais un rôle déterminant à jouer pour redynamiser l’image du préservatif et en faire un nouvel instrument de la liberté sexuelle et de la liberté financière. L’une des raisons invoquées par les non-utilisateurs ou les utilisateurs intermittents est son coût. Pour le rendre accessible au plus grand nombre et replacer le médecin au cœur du parcours de soins, Majorelle a proposé à la HAS la mise sur le marché d’Eden, le premier préservatif remboursable sur prescription médicale (y compris par les sages-femmes). Compte tenu des cas de transmission qui seront évités et du coût actuel de prise en charge des IST qui s’élève à 2 milliards d’euros, dont 1,6 pour le seul VIH, le remboursement d’Eden par l’assurance-maladie devrait permettre de réaliser d’importantes économies dans les prochaines années.
D'après une conférence de presse de Majorelle.
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