Le terme édulcorant est réservé aujourd'hui aux composés qui apportent le goût sucré en limitant les calories. Il s'agit principalement des édulcorants intenses (EI), dénommés ainsi car leur pouvoir sucrant est de 100 à 600 fois celui du sucre.
En Europe, dix édulcorants intenses sont actuellement autorisés, dont la saccharine, le cyclamate, l'aspartame, le sucralose, l'acésulfame-potassium, et les glycosides de stéviol (stévia). Leur emploi est très répandu et sécurisé.
Un grand nombre de produits alimentaires en contiennent : sodas, produits laitiers (yaourts, glaces), desserts, chewing-gums… mais ils ne sont pas autorisés dans les aliments destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge. Ils existent aussi sous forme d'édulcorants de table facilement utilisables. Ils sont également présents dans de nombreux médicaments (sirop, sachets, pastilles…).
Un gage de sécurité
Chaque édulcorant possède une saveur, des caractéristiques et des avantages qui lui sont propres. Les fabricants les choisissent en fonction de critères de goût, de stabilité et de prix. Il est possible de les mélanger pour obtenir des goûts plus subtils.
La réglementation des édulcorants est très stricte, ils sont soumis à des tests d'innocuité rigoureux. L’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) a permis d'écarter toute inquiétude relative à la sécurité d'emploi de l’aspartame et a confirmé son innocuité pour tous, enfants, adultes, femmes enceintes.
Obtenir l'autorisation de commercialisation d'un édulcorant est long (entre dix et vingt ans) et coûteux. La dose journalière admissible (DJA) est un gage de sécurité. Elle représente la quantité d'édulcorant intense pouvant être consommée quotidiennement et durant toute une vie sans risque pour la santé. Pour atteindre la DJA établie pour l'aspartame (40 mg/kg/jour), une femme de 60 kg devrait consommer chaque jour, durant toute sa vie, 280 édulcorants de table ou 20 canettes de sodas édulcorés.
D'après une documentation de l'International Sweeteners Association (ISA).
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