Après avoir été très critiqué sur le prix jugé exorbitant de son traitement anti hépatite C Sovaldi, le laboratoire américain Gilead souhaite aborder la négociation sur le prix de Genvoya (antirétroviral) avec plus de modestie. Le laboratoire a en effet obtenu en novembre l’autorisation de mise sur le marché (AMM) dans l’Union européenne du Genvoya. En France, les négociations sur son prix sont engagées et devraient aboutir à une commercialisation cet automne, prévoit le groupe. « Notre but c’est que (Genvoya) n’entraîne pas de surcoût pour l’assurance-maladie par rapport aux traitements précédents », a affirmé le patron de Gilead France, Michel Joly, lors d’un point de presse à Paris. L’objectif du laboratoire biopharmaceutique n’est pas forcément de gagner plus d’argent avec Genvoya, mais de « garder nos volumes et nos parts de marché » face à la concurrence sur le segment des antirétroviraux, a-t-il assuré.
Genvoya représente la quatrième génération de comprimés uniques de Gilead pour la trithérapie. Sa principale innovation réside dans son degré de toxicité dix fois plus faible que la génération précédente d’antirétroviraux, pour une efficacité comparable, selon Gilead qui rappelle au passage que le prix moyen d’une trithérapie standard en France se situe actuellement autour de 750/800 euros par patient et par mois.
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