Afin de minimiser les risques de tératogénicité liés à l’isotrétinoïne par voie orale, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) met à disposition des pharmaciens un guide spécifique qui reprend les informations concernant les nouvelles conditions de prescription et de délivrance ainsi que les risques associés à ce médicament. Ce document rappelle de façon pratique ce que doit vérifier le pharmacien lors de la dispensation d’isotrétinoïne. À savoir, pour une primo prescription : il doit vérifier que l’ordonnance ait été rédigée par un dermatologue, s’assurer que les patientes en âge de procréer ont signé l’accord de soins dans le carnet de suivi, et qu’elles suivent une méthode de contraception efficace depuis plus d’un mois. Lors des renouvellements, il doit vérifier que les femmes poursuivent bien une méthode de contraception efficace et demander le retour de toute capsule non utilisée à la fin du traitement. À chaque délivrance (primoprescription et renouvellement), le pharmacien doit s’assurer qu’un test de grossesse a été réalisé dans les trois jours précédant la prescription et qu’il soit bien négatif et que l’ordonnance présentée ne date pas de plus de 7 jours. Le pharmacien doit aussi remplir le carnet de suivi en indiquant la date de dispensation et le nom du médicament, et ne pas oublier d’apposer le cachet de son officine.
Isotrétinoïne : un guide de délivrance pour le pharmacien
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Publié le 09/11/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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