LA HAS émet régulièrement des recommandations de santé publique sur le dépistage des cancers féminins. « Par exemple, pour le cancer du sein, nous recommandons l’orientation vers le programme de dépistage organisé par les professionnels de santé de toutes les femmes souhaitant se faire dépister », rappelle Stéphanie Barré, chef de projet au service évaluation économique et santé publique.
« Dans le cadre du choix d’une contraception, on peut proposer un document d’aide à la décision partagée, recueillir l’avis des personnes concernées et inviter ensemble ou séparément les hommes, les femmes, les professionnels », indique Joëlle André-Vert, chef de projet au service bonnes pratiques professionnelles, au sujet de la décision médicale partagée et la prise en compte du genre.
Être femme, c’est aussi être potentiellement victime : Claudie Locquet, chef de projet au service bonnes pratiques professionnelles, présente ainsi le certificat médical pour les victimes de violence. Il s’agit d’inciter les femmes concernées à consulter : « Faites établir un certificat médical initial pour vous protéger. »
Diabète et fibrillation atriale.
Valérie Ertel-Pau, chef de projet au service bonnes pratiques professionnelles, s’explique sur la stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique du diabète de type II : « Nous proposons d’identifier les différences liées au sexe/genre dans les études épidémiologiques ou enquêtes de pratique. » Enfin, Michel Varroud-Vial, chef de service maladies chroniques et dispositifs d’accompagnement des maladies, conclut en intervenant sur l’application des recommandations concernant la fibrillation atriale : « La HAS doit alerter les usagers et les professionnels sur un risque d’application différente des recommandations en fonction du genre. »
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