LES GRENOUILLES ne prévoient pas seulement la pluie et le beau temps. On le sait moins, mais les sympathiques batraciens peuvent aussi prédire un heureux événement. La technique, utilisée jusque dans les années 1960, consiste à injecter l’urine d’une femme sous la peau d’une xenope femelle. Si la femme est enceinte, la grenouille pond des œufs sous l’effet de l’hormone de grossesse. Pourquoi reparler aujourd’hui de ce test archaïque supplanté depuis des lustres par les home test modernes ? Parce que l’usage déraisonné de la petite xénope a eu pour conséquence sa diffusion à large échelle dans le milieu naturel… et quelques effets retards inattendus. Car la xenope est porteur sain d’une redoutable mycose, appelée chytridiomycose, qui décime aujourd’hui des populations entières de crapauds des Pyrénées. Au-delà de nos montagnes, près de 30 % des amphibiens de la planète seraient menacés par la maladie diffusée par la « grenouille test de grossesse ». Ainsi, après avoir accompagné la naissance de milliers de bébés, le petit batracien pourrait bien annoncer aujourd’hui la mort de millions de ses congénères.
Les effets retards inattendus d’un test de grossesse
La grenouille qui voulait la peau du crapaud
Publié le 17/03/2011
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Coa de neuf docteur ?
Crédit photo : BSIP/ANTHONY MERCIECA
› D.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2820
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