La progestérone sous forme de gel en intravaginal peut permettre de réduire le risque d’accouchement prématuré chez des femmes à risque de naissance avant la 33e semaine de grossesse.
Des femmes ( n = 458) présentant un col court (10-20 mm) ont reçu entre la 19e et la 23e semaine, soit un gel contenant de la progestérone par voie intravaginale, soit un gel placebo.
Le gel de progestérone est associé à un risque diminué de naissance à moins de 33 semaines : 8,9 % dans le groupe progestérone versus 16,1 % dans le groupe placebo. Ce qui correspond à une réduction de 45 %. Des différences de taux de naissance préterme sont aussi constatées avant la 28e semaine (5,1 % sous progestérone et 10,3 % sous placebo) et avant la 35e semaine de grossesse (14,5 % sous progestérone et 23,3 % sous placebo).
L’étude montre aussi que les enfants nés de femmes qui avaient reçu la progestérone ont un risque diminué de syndrome de détresse respiratoire de la prématurité : taux de 3 %, versus 7,6 % dans le groupe placebo.
Les femmes ayant un col court peuvent être identifiées au cours des consultations de routine par dépistage échographique. Une fois que ce risque est identifié, on peut leur proposer un traitement par progestérone, indique l’auteur principal. Le col court représente un signe possible d’un manque de progestérone, explique le spécialiste.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques