Le Champix serait efficace sur les fumeurs résistants

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Publié le 18/02/2015

Déjà indiqué dans l’arrêt du tabac, le Champix (varénicline), commercialisé par Pfizer, aurait une efficacité avérée chez les fumeurs les plus récalcitrants. C’est ce que suggère une étude de la Mayo Clinic* financée par le Laboratoire Pfizer et qui vient de paraître dans le « Journal of the Amercian Medical Association » (« JAMA »). L’étude s’est déroulée de juillet 2011 à juillet 2013, incluant 1 510 fumeurs de 10 pays ayant reçu de la varénicline ou un placebo pendant 24 semaines. Ceux-ci ont été suivis pendant 26 semaines. Ces fumeurs disaient ne pas être prêts à renoncer à la cigarette dans les 30 jours suivants, mais se montraient favorables à un arrêt progressif sur trois mois. Après six mois, les participants à l’étude ayant reçu de la varénicline étaient au moins quatre fois plus nombreux à avoir cessé de fumer (32 %) que le groupe ayant pris le placebo (6,9 %). Les chercheurs constatent néanmoins des effets secondaires légèrement plus fréquents dans le groupe varénicline (3,7 %) que pour les participants sous placebo (2,2 %), mais la différence entre les deux groupes n’est pas significative. Les effets secondaires le plus souvent constatés sont : nausées, vomissements, insomnies, cauchemars, constipation et prise de poids. Les chercheurs ont fait un focus particulier sur les idées et comportements suicidaires, le Champix ayant été pointé du doigt sur ce type de risque par le passé. Mais là encore, la différence entre les deux groupes ne permet pas d’en déduire un risque plus élevé lié à l’utilisation du Champix puisque six personnes du groupe varénicline (0,8 %) et 10 personnes du groupe placebo (1,3 %) ont été concernées.

*Fédération hospitalo-universitaire de recherche américaine.