« À la mi-décembre, 526 patients ont déjà été inclus dans l’étude qui devrait porter au total sur plus de 5 000 sujets suivis dans 42 centres », précise le Pr Pascal Rischmann, coordinateur de cet essai et président du 109e congrès français d’urologie.
« Les progrès récents des ultrasons focalisés de haute intensité n’ont pu se faire que grâce aux avancées de l’IRM multiparamétrique, dont la valeur prédictive négative n’est toutefois que de 0,80 à l’heure actuelle, poursuit le Pr Rischmann. Il s’agit d’un traitement physique d’une grande technicité, qui s’apparente à la navigation chirurgicale, pour lequel nous devons préciser les indications et limites. L’HIFU, qui permet un contrôle local de la tumeur dans de 70 à 80 % des cas, vient combler le « gap » entre les traitements radicaux et la surveillance active, dans le cadre d’une médecine individualisée en fonction des caractéristiques de la tumeur et de la vie du patient. La stratégie thérapeutique est toujours discutée en réunion de concertation pluridisciplinaire ».
La technique a reçu son agrément de la Food and drug administration aux États-Unis et un premier appareil a été inauguré en décembre dernier à l’université de Californie du Sud (USC). Une première à laquelle le Pr Pascal Rischmann a pris part.
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