Au congrès de l’AHA

Le manque de vitamine D, mauvais pour le cœur

Publié le 19/11/2009

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UNE ÉTUDE conduite par une équipe de Salt Lake City et présentée au congrès de l’AHA (American Heart Association) suggère que la vitamine D contribue à la bonne santé cardio-vasculaire et qu’à l’inverse, une carence en cette vitamine majore le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC), de maladies cardiaques et de décès. Ce travail a porté sur 27 686 patients de 50 ans ou plus, sans antécédent cardio-vasculaire. Ces sujets ont été répartis en trois groupes en fonction de leur taux sanguin de vitamine D : normal (› 30 ng/ml), faible (de 15 à 30 ng/ml) et très faible (< 15 ng/ml). Résultats : par rapport aux sujets à taux normaux, les individus ayant de très faibles taux de vitamine D avaient un risque de décès majoré de 77 %, un risque de maladie coronarienne accru de 45 % et un risque d’AVC augmenté de 78 % ; par ailleurs, celui d’avoir une insuffisance cardiaque était doublé.

Migraine et risque d’AVC.

Les articles sur les relations entre migraine et AVC ischémique se comptent par centaines. Saman Nazarian (Johns Hopkins, États-Unis) a présenté à l’AHA les données poolées de 21 études portant sur 622 381 sujets (hommes et femmes) de 18 à 70 ans, n’ayant encore jamais eu d’accident vasculaire cérébral. Résultat : les migraines sont associées à un risque d’AVC ischémique multiplié par 2,3. Chez les sujets qui ont une aura de type visuel, le risque est multiplié par 2,5 et même 2,9 chez les femmes.

Mort subite : autopsie génétique.

L’équipe de David Tester s’est intéressée à l’autopsie génétique de 146 sujets décédés de mort subite. Elle a découvert que 40 de ces sujets (26,7 %) avaient soit une mutation induisant une tachycardie ventriculaire polymorphe catécholaminergique (18) soit une mutation responsable d’un syndrome du QT long (22), deux pathologies qui sont connues pour être responsables de mort subite. Ce qui soulève la question d’un dépistage génétique chez les parents au premier degré des victimes.

Arrêt cardiaque.

Une étude conduite dans le cadre du programme SHARE par une équipe de l’Arizona confirme que, devant un arrêt cardiaque, le massage cardiaque continu donne de meilleurs résultats que le massage cardiaque entrecoupé de bouche-à-bouche.

› Dr E. DE V.