Le diabète est défini par une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/l (7 mmol/l), mesurée à 2 reprises, ou à 2 g/l (11,1 mmol/l) à n’importe quel moment de la journée. Dans le diabète de type 1, le niveau de la glycémie est le plus souvent très supérieur (jusqu’à 5 à 6 g/l) à ces valeurs au moment du diagnostic.
Le nombre total de cas de diabètes de type 1 en France est actuellement estimé à environ.
200000, ce qui correspond à 15 % des diabétiques.
Ce type de diabète peut survenir à tout âge, mais présente un pic de déclenchement au moment de l’adolescence.
Il est caractérisé par une carence absolue en insuline par destruction des cellules bêta pancréatiques dont le mécanisme habituel est auto-immun (principaux autoantigènes : insuline, pro-insuline…) ; dans 10 % des cas en Europe, il s’agit d’un diabète de type 1 idiopathique sans autoanticorps (atteintes anatomiques du pancréas : pancréatite chronique, cancer du pancréas, hémochromatose, mucoviscidose). L’hyperglycémie n’apparaît que lorsque 80 à 90 % du nombre initial de cellules fonctionnelles ont disparu.
Une prédisposition génétique semble toujours présente (une vingtaine de gènes a été identifiée), même si dans 85 % des cas il n’existe pas d’antécédents familiaux de diabète de type 1.
Dans sa forme typique, la révélation d’un diabète de type 1 se fait à l’occasion d’une soif intense (polydipsie), polyurie, glycosurie massive, cétonurie, crise d’acidocétose, ou encore d’un amaigrissement plus ou moins rapide (contrastant volontiers avec une augmentation des apports alimentaires).
Le traitement fait appel à l’administration d’insuline selon divers schémas ou à l’utilisation d’une pompe à insuline portable perfusant en continu par voie sous-cutanée (paroi abdominale) de l’insuline rapide. Il a pour objectif le maintien d’un équilibre glycémique le plus optimal possible, de manière à éviter à court terme les complications métaboliques aiguës (hypo et hyperglycémie, acidocétose) ainsi qu’à prévenir (ou réduire) les complications à long terme micro et macroangiopathiques (rétinopathie, néphropathie, neuropathie, augmentation importante du risque cardiovasculaire).
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