Ce n’est qu’en 2014 que la résolution de l’OMS qui reconnaît le psoriasis comme « une maladie chronique, non contagieuse, douloureuse, inesthétique et invalidante », a été adoptée par la 67e Assemblée générale de la santé. Un fait appréciable qui devrait contribuer à mieux faire connaître cette maladie mal perçue (4 Français sur 10 déclarent préférer garder leurs distances avec les personnes qui en sont atteintes…) et parfois associée à tort à un problème psychologique ou à un manque d’hygiène.
Notre conseil auprès des patients atteints doit tenir compte de ce qu’ils peuvent éventuellement ressentir face à l’ignorance éventuelle de leur entourage sur leur maladie. Nous devons accompagner les patients dans la bonne observance de leur traitement et le respect d’un certain nombre de règles dermocosmétiques : choix éclairé d’une crème hydratante, sans parfum et sans conservateur, toilette de préférence avec des gels sans savon et à l’eau pas trop chaude, séchage de la peau sans frotter, lavage des cheveux avec des shampooings doux…
Les traitements médicamenteux actuels permettent non seulement de réduire et d’éliminer les plaques existantes mais ils empêchent aussi l’apparition de nouvelles plaques. Point important qu’il convient de bien expliciter au patient. Enfin, il convient de souligner ici que l’arrivée récente des biothérapies constitue un énorme progrès pour les patients dont le psoriasis résiste aux traitements systémiques classiques. Mais ces dernières nécessitent une surveillance stricte des patients qui doivent être bien informés sur leurs effets indésirables éventuels.
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Françoise Amouroux
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