LA BPCO est une maladie respiratoire chronique souvent sous diagnostiquée ou diagnostiquée tardivement. Le diagnostic souvent tardif et l’évolution possible vers une insuffisance respiratoire chronique en font un enjeu de santé publique important. On estime sa prévalence à 7,5 % chez les plus de 40 ans.
L’information du patient et son éducation sont, comme pour toute maladie chronique, essentielles. Elles portent notamment sur la nécessité d’arrêter de fumer (tabac et/ou cannabis), d’avoir des activités physiques régulières, d’observer une alimentation équilibrée et sur la bonne compréhension de la maladie et des thérapeutiques médicamenteuses, notamment l’intérêt des traitements de fond et des traitements de crise.
Le patient doit savoir reconnaître précocement les symptômes annonçant une exacerbation (augmentation de la dyspnée, de l’expectoration ou de la toux, expectoration qui devient verdâtre). Il doit savoir quoi faire dans cette situation : adaptation du traitement, recours au médecin traitant, au pneumologue, voire aux urgences (dyspnée de repos, cyanose, œdèmes des membres inférieurs, troubles de la conscience). Il doit avoir acquis les techniques d’inhalation et les techniques de désencombrement bronchique et comprendre l’intérêt et savoir utiliser l’oxygénothérapie et la ventilation non invasive.
En tant que professionnel de premier recours, nous pouvons contribuer efficacement à cette prise en charge pluriprofessionnelle du patient. Nous pouvons aussi utilement donner au patient toute information concernant les aides extérieures, les réseaux et associations de patients pouvant lui apporter ainsi qu’à son entourage une aide non négligeable.
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