La BPCO est une des maladies respiratoires chroniques qui a le plus de poids sur la santé publique, du fait de sa morbidité, sa mortalité et des dépenses de santé qu’elle génère. Selon les projections récentes de l’OMS, ce poids risque d’augmenter fortement durant les 20 prochaines années.
Dans ce contexte, notre rôle est considérable. Nous pouvons en effet intervenir dans l’amélioration de la prévention et de la prise en charge qui comporte de multiples facettes.
Les possibilités thérapeutiques pharmacologiques sont nombreuses ; elles permettent de prévenir et contrôler les symptômes, de diminuer les exacerbations et d’améliorer la qualité de vie. Encore faut-il qu’elles fassent l’objet d’une bonne observance et d’une bonne utilisation des médicaments par un patient qui, notamment, doit maîtriser les techniques d’inhalation…
Au côté des médicaments, la réhabilitation respiratoire est un volet essentiel de la thérapeutique. Elle nous concerne aussi car elle fait partie intégrante de l’accompagnement, voire l’éducation thérapeutique du patient, auxquelles nous devons contribuer. Nos patients doivent en effet comprendre leur maladie et le bien-fondé de leurs traitements ; ils doivent aussi connaître les signes avant-coureurs d’une décompensation et savoir gérer une dyspnée. Et bien évidemment, il est essentiel de leur faire comprendre que le sevrage tabagique est absolument indispensable pour interrompre la progression de l’obstruction bronchique et retarder la survenue d’une insuffisance respiratoire grave.
Enfin, n’oublions pas, en cette fin d’été, de rappeler à nos patients l’importance de se faire vacciner contre la grippe saisonnière. Vérifions aussi s’ils sont à jour de leur vaccination par le vaccin polyosidique pneumococcique.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques