À moins d'un mois du Brexit, le Royaume-Uni fait des provisions d'insuline pour être prêt en cas de divorce brutal avec l'Union européenne.
Près de 3,7 millions de Britanniques, dont la Première ministre elle-même, Theresa May, sont diabétiques. Et, à quelques semaines d'un départ de l'Union européenne, des malades s'inquiètent de possibles pénuries d'insuline, que le Royaume-Uni importe massivement, en cas de sortie sans accord de l'UE. Certains ont entrepris de se constituer des réserves, contre l'avis des autorités. « J'ai commencé il y a environ deux mois, explique à l'AFP David Burns, un enseignant de 37 ans qui vit à Londres. Habituellement, j'allais chercher de l'insuline une fois par mois, maintenant j'en cherche toutes les deux semaines et je vais continuer jusqu'à ce que je sois assuré que tout ira bien. Mais nous nous dirigeons probablement vers un no deal », s'inquiète ce père de famille. Les laboratoires fournissant le Royaume-Uni ont pris les devants, dépassant les recommandations du gouvernement qui leur avait demandé de prévoir six semaines de stocks supplémentaires. De son côté, le ministère de la Santé se veut rassurant, saluant les efforts de l'industrie pharmaceutique. « Nous sommes confiants que, si chacun fait ce qu'il doit faire, l'approvisionnement en médicaments ne sera pas interrompu en cas de no deal », indique un porte-parole du ministère.
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