Un Français sur deux est concerné par des fuites urinaires au cours de sa vie. Pourtant, alors même que des solutions existent, ce sujet demeure souvent tabou entre le patient et son professionnel de santé.
« Contrairement aux idées reçues, l’incontinence urinaire ne touche pas uniquement les personnes âgées mais également les femmes de 20 à 29 ans – cela représente 12 % des femmes concernées – et les hommes, avec 1 homme sur 10 atteint de ce trouble, souvent après une opération de la prostate », précise Alain Bourcier, spécialiste en rééducation périnéale. « Ces symptômes sont régulièrement associés aux 3e et 4e âges alors que la plupart des patientes qu’il faut opérer pour des problèmes d’incontinence n’ont pas plus de 50 ans », complète le Pr François Haab, chirurgien urologue.
La faiblesse du plancher pelvien est donc une problématique fréquente. Si l’incontinence urinaire d’effort affecte jusqu’à 49 % des femmes après la naissance de l’enfant, d’autres « facteurs de risque » sont identifiés. Antécédents familiaux, ménopause, vieillissement, activités physiques et sportives, profession (levage de charges lourdes par exemple), obésité, constipation, toux chronique…
Actuellement, l’incontinence urinaire est traitée par l’électrostimulation fonctionnelle du périnée via l’utilisation d’une sonde endocavitaire. Un nouveau dispositif, sans sonde, a été lancé récemment qui permet de renforcer les muscles du plancher pelvien au domicile, et de manière non invasive. Selon Atlantic Therapeutics – qui a développé cette solution de stimulation, INNOVO, les études cliniques réalisées jusqu’à aujourd’hui montrent une amélioration de la faculté contractile du périnée et une diminution des fuites urinaires dues à un dysfonctionnement pelvi-périnéal.
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