Une démarche très individuelle et une forte demande d’encadrement

Les aliments minceur ont la cote

Publié le 17/09/2013

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L’une des missions du Centre d’information de la diététique minceur est de promouvoir le bon usage des aliments diététiques minceur dans le cadre de régimes hypocaloriques destinés à la perte de poids. L’étude sur les Français et la minceur, réalisée par TNS Sofres, en juillet 2012, est un véritable baromètre qui révèle les usages et la perception des consommateurs vis-à-vis de ces produits.

« LES ALIMENTS diététiques minceur (ADM) rendent possible une perte de poids sûre et encadrée et permettent de revenir progressivement à de bonnes habitudes alimentaires afin que celles-ci s’inscrivent dans la durée », rappelle le Dr Pierre Azam, endocrinologue et nutritionniste, fondateur de l’Observatoire de l’obésité. Les substituts de repas ont pour objectif de remplacer un ou plusieurs repas de la journée dans le cadre d’un régime hypocalorique ; leur valeur calorique est comprise entre 200 et 400 calories. Les en-cas hyperprotéinés remplacent une partie de repas ou se prennent en collation ; leur apport calorique est contrôlé et ils permettent de compléter un régime hypocalorique à base d’aliments courants, tout en garantissant un apport suffisant en nutriments essentiels. Le Centre d’information de la diététique minceur assure le relais d’informations à tous les publics et, grâce à son panel d’experts, professionnels de la nutrition et sociologues, il est prêt à répondre aux problématiques liées à la gestion du poids. Les résultats de son deuxième baromètre réalisé avec TNS Sofres, montrent que les ADM sont une aide précieuse pour guider les consommateurs dans la conduite d’un régime. L’échantillon était composé de 200 personnes âgées de 18 à 64 ans, consommatrices de substituts de repas ou d’en-cas hyperprotéinés. Comme en 2011, les produits sucrés sont les produits phares de la consommation des ADM (barres, biscuits, crèmes desserts, milk-shakes). Leur consommation se fait essentiellement à domicile (78 %), et une majorité de consommateurs plébiscitent leur convivialité : 65 % suivent un régime tout en gardant des repas avec leurs proches, 76 % apprécient que les ADM puissent être associés à des aliments courants, et 70 % trouvent qu’ils s’adaptent parfaitement à leurs habitudes alimentaires. On observe que le rythme du régime suivi est très flexible, il peut se faire de manière occasionnelle tout au long de l’année (58 %), avant l’été (37 %) ou après les fêtes (24 %).

Une perte de poids satisfaisante et durable.

Le baromètre montre que la décision de suivre un régime à base des produits minceur relève d’une initiative personnelle (95 %) et que la démarche dans le choix des produits est également très individuelle : « Je choisis par moi-même sans me faire conseiller par quiconque (42 %) et je me base sur les informations qui figurent sur les emballages (51 %). » Le prix et les promotions ne comptent que pour 27 et 23 % dans le choix, et les conseils d’un professionnel de santé n’interviennent que dans 17 % des cas. Tout en ayant cette démarche individuelle, les personnes interrogées expriment un besoin d’encadrement puisque 96 % d’entre elles reconnaissent l’importance d’une réglementation stricte. Tout comme en 2011, la grande majorité des consommateurs d’ADM se déclare satisfaite des résultats obtenus. Avec un objectif de perte de poids situé entre 3 et 5 kg, 80 % des personnes interrogées ont effectivement perdu du poids et 77 % d’entre elles ont réussi à maintenir la perte de poids dans le temps ; pour les autres, les kilos perdus ont été repris dans les trois mois, six mois, ou dans l’année qui ont suivi l’arrêt du régime.

Globalement, les ADM bénéficient d’une très bonne image. Ils sont appréciés pour leur praticité, leur grande diversité, 65 % des personnes interrogées reconnaissent que leur composition est bien encadrée, 72 % admettent que les ADM évitent les carences nutritionnelles et permettent de préserver l’équilibre nutritionnel en période de régime. Ils sont vus comme des aliments permettant de contrôler la ligne et de se sentir bien, plutôt que pour mener un réel régime.

« En avril 2012, nous avons interrogé pour la seconde fois les Français sur les régimes qu’ils suivent : en tête figure le régime Dukan, suivi par 36 % des personnes interrogées contre 30 % en 2011. Ce qui démontre toujours un intérêt pour les régimes "à la mode" qui font chaque année de nouveaux adeptes puis de nouveau repentis. À travers ce baromètre, les substituts de repas et les en-cas hyperprotéinés prouvent une nouvelle fois leur expertise dans la conduite d’un régime efficace, sûr et stable », commente Jean-Loup Allain, secrétaire général du Centre d’information de la diététique minceur.

D’après une conférence de presse du Centre d’Information de la diététique minceur.

CHRISTINE NICOLET