- Les conduites d’alcoolisation posent un problème de santé publique majeur en France par leurs conséquences sociales et sanitaires : elles impliquent, sous des formes différentes, tous les âges.
- Entraînant environ 49 000 morts/an toutes causes confondues, l’alcool constitue la 3e cause de décès dans l’Hexagone (cancers, maladies cardiovasculaires, accidents, suicides, etc.)
- Il est classique de distinguer trois types d’usage de l’alcool : l’usage à risque, l’usage nocif et la dépendance qui s’installe insidieusement, et dont les conséquences restent longtemps infracliniques.
- Le seul de risque fixé par l’INPES est de 30 g d’alcool/j chez l’homme et de 20 chez la femme. Une consommation excédant 40 g en une occasion est constitutive d’un risque.
- L’alcool perturbe de nombreux systèmes neuronaux dont essentiellement les circuits médiés par la dopamine, le GABA et les opioïdes endogènes.
- Face à la réponse univoque prévalant jadis, celle du sevrage, le médecin peut désormais proposer des stratégies basées sur la réduction du risque et visant à limiter la quantité consommée. Il peut, dans ce contexte, recourir au baclofène ou au nalméfène.
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