LE CONSEIL d’administration de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) s’est réuni la semaine dernière pour réfléchir à la réorganisation des gardes en cas de pandémie grippale. Les représentants du syndicat se sont ainsi mis d’accord sur les termes d’un dispositif qui a été proposé aux autorités de tutelle. « Son principe repose sur deux volets, explique Philippe Gaertner, président de la FSPF. Le premier, appliqué notamment en milieu rural, permettrait de parer, par le doublement de la garde sous forme d’astreinte, à l’éventuelle défection d’un confrère de garde pour cause de grippe. Le second, qui s’adresse plutôt au milieu urbain et concerne les gardes des dimanches et jours fériés, vise à anticiper un éventuel pic épidémique. Le doublement des gardes aurait alors deux objectifs : pallier le débordement des capacités d’accueil de la pharmacie de garde désignée, et éviter les ruptures de stock liées à une surdemande en médicaments ».
En pratique, ce dispositif pourrait être activé dès lors que les autorités sanitaires décideraient l’état d’alerte pandémique. « Pour autant, précise Philippe Gaertner, dans un souci d’efficacité nous préférerions déclencher ce plan avant même que cette alerte soit donnée ». Dès lors que le plan de doublement des gardes sera validé par le gouvernement, l’objectif de la FSPF est que ce dispositif soit effectif avant la fin septembre.
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