MÊME SI DES efforts importants ont été faits par les autorités de santé pour favoriser une meilleure connaissance de la contraception, certaines croyances persistent et le nombre d’IVG se maintient autour de 200 000 par an.
Comme l’a montré un micro-trottoir réalisé à la demande des Laboratoires Bayer Schering Pharma, les idées reçues ont la vie dure. Parmi celles-ci : « Les hormones, c’est pas bon », « Je préfère garder mon cycle »...
L’observance reste un souci pour de nombreuses femmes et les oublis, pas toujours avoués, restent fréquents. « Il est important qu’elles puissent savoir ce qu’il convient de faire, selon le type de pilule, le moment de l’oubli et sa durée », a souligné le Dr Brigitte Letombe (CHRU Lille). « Beaucoup s’affolent de l’oubli au 14e jour “en période d’ovulation” disent-elles… alors que les périodes les plus dangereuses se situent en début ou en fin de plaquette… »
Quant aux arrêts pour « reposer le corps », cette idée est à bannir car la conséquence en est souvent une grossesse non désirée. Pour les jeunes femmes, le souci de la fertilité ultérieure peut encore être présent. La contraception est par définition temporaire et réversible et les études ont montré que la grossesse après arrêt de pilule démarrait dans des délais comparables à ceux observés dans la population générale : 21,1 % de femmes sont enceintes au bout du premier cycle suivant l’arrêt de la pilule et 79,4 % au bout d’un an. « La seule différence provient de l’âge de la patiente : ce n’est pas le fait d’avoir pris la pilule pendant quinze ans qui diminue la fertilité, mais le fait d’avoir 35 ans ! », a précisé le Dr Brigitte Letombe.
Un large choix.
De nombreuses femmes pensent également que « toutes les pilules sont pareilles » car elles ont beaucoup de mal à comprendre les différences qui portent sur les composants. « Il existe depuis quelques mois, un contraceptif oral (Qlaira) qui renferme pour la première fois un estradiol dit naturel. » Enfin, l’impact sur le risque de cancer est toujours d’actualité. Certains sont retrouvés plus fréquemment (sein, col utérin, foie) chez les femmes prenant la pilule, d’autres le sont moins souvent (endomètre, ovaires, côlon).
De nombreuses idées reçues se retrouvent également en ce qui concerne le DIU « un corps étranger », « provoque des infections » « rend stérile »… À ce sujet, le Dr Thierry Harvey fait remarquer qu’il faut éviter d’utiliser le mot stérilet.
par Bayer Schering Pharma.
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