- La contraception hormonale repose sur l’administration d’une association estroprogestative ou d’un progestatif isolé. Généralement administrée par voie orale, elle est aussi déclinée sous forme transdermique (patch), sous-cutanée (implant), locale (anneau vaginal, DIU) voire intra-musculaire.
- Les contraceptifs oraux combinés (COC) se distinguent par les quantités relatives d’estrogène et de progestatif et par le profil pharmacologique de ce dernier : il est recommandé de privilégier en première intention les COC de 2e génération (progestatif = lévonorgestrel ou norgestrel). Leur administration est bien tolérée si leurs contre-indications sont respectées : les complications thrombotiques restent rares.
- Les dispositifs intra-utérins (DIU) agissent par l’action locale du cuivre ou d’un progestatif.
- Diaphragme et cape ont l’avantage d’être réutilisables, mais sont peu adaptés à la contraception de la jeune fille.
- Les spermicides constituent généralement un moyen d’appoint.
- Les préservatifs masculins comme féminins ont l’avantage de protéger des MST. Ils sont utilisés isolément ou en complément d’une autre méthode.
- La contraception d’urgence peut être proposée, selon le médicament, jusqu’à 3 J ou 5 J après le rapport non protégé.
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