LA BONNE NOUVELLE nous vient du pays du soleil levant. S’ils n’étaient des personnages de fiction, elle devrait combler Obélix et figer pour longtemps le sourire d’Astérix. Une étude japonaise vient en effet de démontrer que les personnes maigres vivent en moyenne six ou sept ans de moins que les rondes. Plus encore, les gringalets auraient même moins de chance de battre des records de longévité que les obèses eux-mêmes, pourtant réputés cumuler plusieurs facteurs de risque. C’est le suivi scrupuleux de 50 000 personnes âgées de 40 à 79 ans pendant douze ans qui le prouve. Les chercheurs japonais de l’Université de Tohoku sont formels : un surpoids raisonnable à l’âge de 40 ans permet un petit supplément de vie par rapport à la même classe d’âge allégée de quelques kilos. Ce n’est pas le surpoids qui est promesse de longévité, mais plutôt la maigreur qui doit être considérée comme un facteur de risque, précisent toutefois les auteurs de l’étude. Les sujets « light » seraient en effet plus vulnérables face aux maladies, et pâtiraient d’un réseau vasculaire plus fragile que celui des « enrobés ». De là à conseiller l’excès alimentaires comme règle de vie, il ne faut pas exagérer préviennent les scientifiques. Vous aviez visé l’espérance de vie comme alibi de gourmand ? N’y comptez plus.
Morphologie et longévité
L’étude qui plaît aux rondes
Publié le 25/06/2009
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2675
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